Comment profiter des aides à la rénovation pour proposer plus de chantiers en 2025

Pour les artisans, ces dispositifs représentent une opportunité unique d’augmenter le volume de chantiers et de séduire de nouveaux clients. Découvrez comment dans cet article !

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Les aides à la rénovation disponibles

MaPrimeRénov’, un dispositif central

Dans la continuité de la stratégie de lutte contre les passoires thermiques, l’aide financière centrale reste MaPrimeRénov’. Elle permet de réduire le reste à charge pour les ménages, et donc de stimuler la demande de chantiers en rénovation, ce qui va vous intéresser en tant qu’artisan. Cette aide concerne tous les ménages, propriétaires occupants, bailleurs et copropriétés. Les travaux éligibles à l’aide sont nombreux : isolation (murs, combles, planchers), remplacement des systèmes de chauffage (chaudière fioul/gaz vers pompes à chaleur, poêles à granulés, etc.), ventilation performante, rénovation globale. Comme nous le verrons, il est important pour un artisan de maîtriser les barèmes qui accompagnent son offre, pour débloquer plus rapidement un devis avec un client, en l’accompagnant dans la démarche. 

Les Certificats d’Économie d’Énergie (CEE) et autres aides

Il s’agit d’un financement d’une partie des travaux des ménages pour compenser leurs obligations environnementales. Cumulables avec MaPrimeRénov’, les CEE réduisent encore le reste à charge des ménages. Intégrer les CEE dans l’offre commerciale d’un artisan rendra sa proposition plus attractive et compétitive. D’autres aides existent, comme l’Éco-prêt à taux zéro, ou des aides locales et régionales. Pour un artisan, il est important de se tenir informé auprès des collectivités locales et des dispositifs nationaux, afin de rassurer les clients sur leur capacité à financer leurs projets. Ces aides dynamisent la demande en chantiers, elles constituent un levier puissant pour convaincre les particuliers hésitants. En expliquant à un client que jusqu’à 70% des dépenses peuvent être financées, un artisan a plus de chances de conclure un contrat. Grâce aux aides, enfin, des ménages qui n’auraient pas envisagé des travaux deviennent de nouveaux prospects. 

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Adapter son offre à la clientèle

Mettre en avant la performance énergétique

Les particuliers ne cherchent plus seulement à rénover leur logement : ils veulent économiser de l’énergie et valoriser leur bien immobilier. Les travaux de rénovation énergétique répondent à ces deux besoins, tout en s’accompagnant d’aides étatiques pour financer le chantier. Pour capter cette demande, les artisans doivent mettre en avant la performance énergétique, en présentant des estimations chiffrées avant/après, par exemple. En effet, beaucoup de particuliers trouvent les aides complexes : les démarches administratives et le fait que certains ménages ignorent pouvoir bénéficier d’aides sont des freins majeurs à de nouveaux chantiers. Les outils de simulation énergétique ou les audits préalables renforcent la crédibilité du devis, et sont des outils de communication clairs. Les clients veulent savoir combien ils vont économiser sur leurs factures d’électricité et de chauffage, afin d’amortir leurs travaux : présentez-leur les améliorations énergétiques à entreprendre dans ce sens. 

Des offres attractives

Au lieu de proposer des travaux isolés (changer une chaudière, isoler des combles), il est plus efficace de vendre des solutions globales. Composez, dès lors, un pack de rénovation comprenant plusieurs travaux, comme par exemple l’isolation des murs et le changement du chauffage. Ces formules permettent de maximiser le montant des aides et d’augmenter les montant des travaux. Séduisez également une clientèle attirée par les améliorations énergétiques en mettant en avant des matériaux biosourcés (chanvre, laine de bois, ouate de cellulose), et les innovations technologiques sobres (pompes à chaleur hybrides, systèmes connectés de suivi énergétique). 

Le rôle de la certification et des labels RGE

En 2025, la mention RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) reste incontournable pour les artisans et entreprises du bâtiment qui veulent profiter pleinement du dynamisme du marché de la rénovation énergétique. Sans cette certification, il est impossible de faire bénéficier les clients des principales aides publiques comme MaPrimeRénov’ ou les CEE. C’est donc bien plus qu’un label : c’est un passeport commercial qui conditionne l’accès à une large clientèle. De fait, seuls les artisans RGE peuvent réaliser des travaux éligibles aux subventions d’État. Ce label devient par la même occasion un gage de sérieux et de compétence : il rassure le client sur la conformité des travaux et la qualité des matériaux utilisés. En tant qu’artisan, pour être certifié, vous devez suivre une formation agréée, généralement de quelques jours. Après la constitution de votre dossier, un organisme certificateur viendra vérifier sur place la qualité de vos travaux, et vous serez enfin certifié. La mention RGE est alors valable 4 ans, et nécessitera alors un contrôle pour être maintenue. D’autres certifications existent aussi ; en les cumulant, l’artisan renforce son crédit professionnel et peut élargir sa gamme de chantiers : Qualibat, Qualifelec, Qualit’EnR…