Revêtements de sols durables : Options et avantages.

En construction ou en rénovation, le choix des sols est important. Et comme vous n’allez pas refaire votre sol tous les ans, il faut choisir un revêtement qui dure suffisamment longtemps tout en conservant un bel aspect esthétique. Encore mieux si l’on opte pour un revêtement qui soit aussi respectueux de l’environnement. Dans cette optique, quel revêtement de sol choisir et quelles sont les options et avantages à prendre en compte pour ce sol durable ? On fait le point.

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Quels sont les critères qui permettent de vérifier si un sol est durable ? 

Le choix d’un revêtement de sol n’est pas qu’une question esthétique ou de budget. On regarde de plus en plus le mode de fabrication et l’impact du matériau sur l’environnement. 

D’autres critères peuvent permettre de faire un bon choix, notamment, la pérennité du matériau. Après avoir mis le prix nécessaire pour un sol à notre goût, on ne souhaite pas avoir à refaire des travaux dans deux ans. Le sol doit donc durer suffisamment longtemps avec ce qu’il faut d’entretien pour lui garder son plus bel aspect. 

Comment évaluer si un revêtement de sol est durable ?

Il suffit de se poser certaines questions et de vérifier les indicateurs existants. 

Par exemple, certains revêtements comportent un indicateur qui répond à un classement (classement UPEC). Cet indicateur concerne tout particulièrement les sols souples (type linoléum), le carrelage, les parquets et les moquettes. Ce classement est évalué en fonction d’un certain nombre de critères et de tests (résistance à l’usure, à l’eau, au poinçonnement, aux produits chimiques). Il peut concerner aussi des revêtements comme la résine ou les sols stratifiés recyclés. 

La résine que l’on pourrait qualifier de responsable est celle qui ne contient pas de COV, comme la résine époxy formulée sans COV et 100 % solide. C’est un revêtement de sol moderne, solide et adapté à toutes les pièces, en intérieur et extérieur.

Le bon sens joue aussi sur le choix d’un revêtement. Plus il est d’aspect robuste et résistant avec un entretien facile à faire, plus il a de chances de garder son aspect le plus longtemps possible. 

Il est important d’avoir une vision claire de l’endroit où vous allez poser votre revêtement de sol. Par exemple, pour un couloir, il faut prévoir une bonne résistance à l’usure du fait de nombreux passages. Quant au choix d’un revêtement pour une cuisine ou une salle de bains, il doit être parfaitement adapté à ces pièces d’eau et résistant à l’humidité. 

Quels sont les points à vérifier pour un revêtement de sol respectueux de l’environnement ?

Le côté pérenne d’un revêtement de sol est souvent (mais pas toujours !) accompagné d’un aspect écologique du matériau. 

On attend alors du matériau qu’il ait certaines qualités comme :

• la capacité à être recyclé ;
• l’utilisation de produits naturels et sains pour sa fabrication ;

Mais en plus du matériau, on vérifie d’autres critères comme les éléments de pose qui doivent eux aussi rester écologiques ou encore tout le cycle de traitement du matériau depuis sa fabrication jusqu’à se livraison (procédé de fabrication non polluant, mode de transport et d’emballage du matériau notamment). Dans cette optique, on peut comprendre que le choix d’un revêtement de sol en PVC est à proscrire puisque le PVC utilise des dérivés de pétrole pour sa fabrication. En revanche on va faire la part belle aux matériaux naturels comme le bois (parquet massif, parquet flottant), le bambou et les fibres végétales (sisal, jonc de mer, etc.), les sols à base de minéraux (exemple : pierre naturelle) et le carrelage.

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Quelques exemples de sols durables et leurs principaux avantages

Les sols en bois

Le bois est à la fois écologique, naturel et très esthétique. Pour un parquet, c’est une solution de revêtement de sol qui s’adapte à tous les types d’intérieurs qu’ils soient anciens ou modernes, mais aussi à toutes les pièces de votre logement. C’est un matériau solide et durable dont l’impact sur l’environnement est très réduit, surtout si on le choisit de bonne qualité et si l’on opte pour des ressources locales avec des labels de type FSC et/ou PEFC (labels permettant de choisir un bois issu de forêt gérée de façon responsable).

Les revêtements de sol en bambou ou en liège

Avec les mêmes avantages que le bois, le bambou tire aussi son épingle du jeu car il est très robuste et dure plus longtemps par rapport à d’autres revêtements. Le bambou est une plante qui grandit très vite et qui, une fois coupée, ne meurt pas. On aime son côté naturel et, bien sûr, très esthétique. 

Il offre l’avantage de s’adapter à l’humidité et l’on pourra donc s’en servir comme revêtement dans toutes les pièces de la maison, même les pièces d’eau. Pour ne pas occasionner un bilan carbone un peu lourd, on vérifie la provenance du bambou et l’on évite celui qui vient de trop loin !

Le liège cumule écoresponsabilité et solidité. Prélevé sur l’écorce des chênes lièges, on le récolte  sans avoir besoin d’abattre des arbres. Dans certaines régions de France, il est très présent. Ce revêtement a l’avantage d’être entièrement recyclable. Il est facile à entretenir et se pose facilement tout en apportant une bonne qualité d’isolation (thermique et acoustique). 

Les revêtements végétaux

Parmi les revêtements végétaux, on peut citer le sisal et le jonc de mer qui sont, tous deux, solides et durables. De plus, ils sont tendances et d’aspect moderne et naturel à la fois. 

Attention toutefois, ils ne font pas bon ménage avec les pièces d’eau. Il faut donc les réserver aux autres pièces. 

Les sols en matériau minéral (pierre naturelle, tomettes, carrelage)

Ces revêtements sont particulièrement solides et esthétiques et vous pourrez en profiter longtemps. I

Ils sont souvent adaptés à la fois pour l’intérieur et pour les usages externes (exemple : carrelage pour la terrasse, pierre naturelle pour l’intérieur ou l’extérieur…). On peut faire appel aux ressources locales (pierre naturelle) ce qui évite l’empreinte carbone liée à l’acheminement des matériaux. La tomette en terre cuite, fabriquée et très répandue dans le sud de la France, est écologique si l’on habite dans cette région car elle ne nécessite pas beaucoup de transport responsable de pollution. Elle peut parfois se casser si l’on fait tomber un objet mais tout comme le carrelage en grès cérame, il suffit de changer le carreau endommagé sans avoir besoin de refaire tout le revêtement : encore un bon point pour l’écologie et l’aspect durable ! La fabrication du carrelage à haute température peut toutefois représenter un procédé un peu plus énergivore que d’autres matériaux. 

Quel que soit le matériau choisi, on retiendra que le type de pose notamment l’utilisation de certaines colles et autres éléments de la pose sont tout aussi importants d’un point de vue écologique. La durabilité du sol tient aussi à la qualité de la pose. Il est donc conseillé de faire appel à des professionnels qualifiés. 

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